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Eure : une semaine pour se souvenir des réfugiés espagnols arrivés en 1939

Publié le par ASEREF

Bravo à monsieur Jean-Louis Breton, à Caroline Legendre notamment ainsi qu'au groupe de travail pour cet utile travail de mémoire sur le souvenir de l'exil des républicains espagnols. Au nom de l'Association pour le Souvenir de l'Exil républicain Espagnol en France (ASEREF) je leur transmets tous nos vœux de pleine réussite pour cette semaine intense autour de cette Mémoire. ASEREF en complément de ce travail a entamé des recherches sur le département de l'Eure et la Normandie sur le rôle des républicains espagnols dans la Résistance. Sur ce point merci à Roberto Sanchez Vicente qui pour sa part a déjà commencé à défricher le terrain de cette histoire en montant en 2022 l'exposition sur les républicains espagnols dans la libération de Rouen et qui sera présentée à Gaillon cette semaine. Nous avons à travailler tous ensemble pour mettre en évidence cette histoire méconnue et largement occultée. Pour ma part j'interviendrais au collège de Bueil près de Pacy sur Eure, le 27 mai prochain, pour évoquer l'arrivée des réfugiés espagnols dans la région de Pacy sur Eure, dont ma famille, puis aussi leur rôle pour certains dans la résistance interviendra également lors de cette journée Carmen Congora petite fille d'un combattant républicain espagnol de la Nueve la compagnie de la 2ème DB qui entra dans Paris le 24 août. Nous nous adresserons à l'ensemble des élèves de 3ème des classes d'espagnol à l'invitation du collège et de leur professeur d'espagnol Madame Aurélie Lenroue que je remercie pour cette initiative.

Eloy Martinez Monegal Président d'ASEREF Association Souvenir de l'Exil Républicain Espagnol en France

 

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Aseref a commémoré le 93ème anniversaire de la Seconde République espagnole à Montpellier

Publié le par ASEREF

Une délégation d'ASEREF a déposé des fleurs devant la plaque de l'allée des républicains espagnols sur l'esplanade à Montpellier dimanche 14 avril.
Une délégation d'ASEREF a déposé des fleurs devant la plaque de l'allée des républicains espagnols sur l'esplanade à Montpellier dimanche 14 avril. Une délégation d'ASEREF a déposé des fleurs devant la plaque de l'allée des républicains espagnols sur l'esplanade à Montpellier dimanche 14 avril.
Une délégation d'ASEREF a déposé des fleurs devant la plaque de l'allée des républicains espagnols sur l'esplanade à Montpellier dimanche 14 avril.

Une délégation d'ASEREF a déposé des fleurs devant la plaque de l'allée des républicains espagnols sur l'esplanade à Montpellier dimanche 14 avril.

LA SECONDE RÉPUBLIQUE ESPAGNOLE

14 AVRIL 1931 - 31 mars 1939

14 Avril 1931. Naissance de la Seconde République

Au début du XXe siècle, l’Espagne est une monarchie constitutionnelle et depuis 1902, Alphonse XIII en est le roi. Elle a sombré dans un marasme économique et politique avec la perte au XIXe siècle de ses dernières colonies.

En 1923, suite au coup d’Etat du général Primo de Rivera, le parti conservateur et le parti libéral gouvernent successivement via un pacte qu’ils ont formé ; l’opposition est marginale; Primo de Rivera prétend régler les problèmes de l’économie et de la société selon le modèle de l’organisation fasciste.

Pour l’opposition, l’alternative au fascisme et à la royauté ne peut venir que dans l’instauration d’une République.

À la veille de l’avènement de la Seconde République en 1931, l’Espagne compte 24 millions d’habitants (la France en comptait 42 millions) dont près de la moitié d’illettrés, (dont 60 à 90 % de femme). Plus d’un million d’enfants ne sont pas scolarisés; on compte 8 millions de pauvres, 2 millions de paysans sans terre, alors que 20 000 personnes détiennent la moitié du pays.

C’est un pays qui se caractérise par un grand archaïsme agricole et une très grande inégalité des propriétés.

Les classes dirigeantes ont conservé une mentalité seigneuriale et aristocratique.

L'Église occupe une place importante; elle exerce une influence déterminante sur le plan des mœurs et de l’éducation où elle détient le monopole des institutions d’enseignement; cela n’empêchant pas l’Espagne d’accuser un retard considérable dans ce domaine.

A la suite  des élections municipales le 12 avril 1931, les Espagnols, qui n’avaient pas voté depuis 1923, donnent la victoire aux républicains;

Le 14 avril 1931, la seconde République est proclamée.

Le Roi Alphonse XIII, se considère désavoué, est pris de panique et deux jours après le scrutin quitte l’Espagne, mais sans pour autant avoir abdiqué. Après Paris, il se réfugie à Rome.

La Constitution est votée dès le 9 décembre de la même année 1931.

L’article premier consacre « une République démocratique des travailleurs de toutes classes qui s’organisent en régime de liberté et de justice », les pouvoirs de ses organes émanant du peuple.

Le texte établissait le droit de vote aux femmes, le droit à la liberté de résidence et de circulation, le droit de manifestation, et garantissait la liberté de conscience et de culte et autorisait le divorce. Elle reconnaissait aux régions espagnoles le droit de s’organiser en “régions autonomes “.

Instaurer la séparation de l’Église et de l’État, base de la laïcité, garantir la liberté de conscience et de culte, instituer le mariage civil et le divorce par consentement mutuel, avaient le sens d’une révolution culturelle, et l’Église le considéra comme une provocation.

Les programmes du Gouvernement de la République sont ambitieux.

On peut rappeler ici :

La situation agraire qui mènera à une expropriation symbolique des Grands d’Espagne, et à une augmentation des tarifs des journaliers.

La création, dès 1932, d’un impôt sur le revenu.

Le ministre du Travail, Largo Cavallero,  promeut un salaire minimum et la journée de huit heures, un système d’assurance maladie et de prévention des accidents du travail, les tribunaux prud’homaux pour garantir les droits du travail.

Les femmes obtiennent le droit de vote.

Le gouvernement supprime l’enseignement religieux dans les écoles, met en chantier une éducation laïque mixte et unique, prise en charge par l’État. Il crée 7 000 postes d’instituteurs et augmente leurs salaires de 20 à 40 %. Il ouvre 7 000 écoles supplémentaires.

Le maître d’école, “el maestro”, devient la figure emblématique de la République;  (le corps des instituteurs sera épuré par le franquisme à 90%, et 80% des Universitaires en sont morts ou exilés).

Mais, la réforme agraire progresse lentement ; des révoltes de paysans se heurtent de plus en plus à la répression des propriétaires d’extrême droite.

Le chômage explose en 1931, contrecoup de la grande dépression américaine. Les tensions sociales et les grèves se multiplient, le gouvernement en paie le prix fort aux élections générales de 1933.

S’en suivent deux années noires : c’est l’instauration de la “République des droites” qui s’emploie à défaire ce qu’avait fait le gouvernement réformateur. La droite va gouverner de 1933 à 1935.

Le 16 février 1936 (contre toute attente),

le Front populaire (union des gauches) ,remporte les élections.

 Les droites ne l’admettent pas, et mettent au point secrètement une insurrection militaire dans le but d’abattre la République et de détruire à la racine les bases sociales du syndicalisme et des partis de gauche.

Minutieusement préparé par des généraux hostiles,

 le coup d’Etat éclate le 18 juillet 1936.

La Guerre d’Espagne commence.

L’Église d’Espagne, profondément intégriste, allait alors inspirer la politique du dictateur : « la rédemption par le sang »…

 Le contexte international n’était guère favorable au soutien de la République Espagnole; les démocraties occidentales refusant de voir le danger que représentait la montée du fascisme en Allemagne et en Italie, adoptaient une posture de non interventionnisme suicidaire.

 Prophétique, Juan Negrin, Président du Conseil Espagnol, écrivait le 11 novembre 1938 :

 “Si l’Espagne est battue, je doute que l’été 1939 finisse sans qu’éclate une guerre générale”.

Si la Seconde République espagnole a été le laboratoire de la modernité, elle a été également le terrain de manœuvre des puissances allemandes et italiennes se préparant au conflit de la Seconde Guerre mondiale.

L’Histoire, très vite, donnait raison à Negrin.

Le 25 février 1939, à Burgos, le gouvernement Français signait les accords dits de Bérard-Jordana, reconnaissant de-facto la légitimité de Franco sur l’Espagne, signant ainsi l'arrêt de mort de la Seconde République Espagnole.

Elle se terminera de fait le 31 mars 1939, les forces de Franco, appuyées par celles de l’Allemagne Nazie de Hitler et de l’Italie fasciste de Mussolini, occupant alors la totalité du territoire Espagnol.

Un gouvernement de la République Espagnole en Exil sera formé aussitôt au Mexique, puis en France en 1946; il a été dissous en 1977.

Les Présidents de la République:

de 1931 à 1936 = Niceto Alcala Zamora

de 1936 à 1939 = Manuel Azana y Diaz, mort exilé en France en 1940; inhumé à Montauban.

L'ÉPHÉMÈRE SECONDE RÉPUBLIQUE ESPAGNOLE,

C’était une démocratie qui avait osé instaurer un régime de libertés dans le pays le plus en retard de toute l’Europe.

Qui voulut moderniser l’Espagne et convertir ses sujets en citoyens.

Une république qui voulut investir davantage dans l’éducation que l’armée, et a payé cette audace par le sang.

-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-=-

Sources :

 - celles du Web; particulièrement https://www.cairn.info/revue-humanisme-2007-1-page-39.htm

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2000 à Madrid ce 14 avril pour la Troisième République et la Paix

Publié le par ASEREF

2000 à Madrid ce 14 avril pour la Troisième République et la Paix
Près de 2000 personnes ont manifesté ce dimanche 14 avril en milieu de journée à Madrid à l'occasion du 93ème anniversaire de la seconde République espagnole, contre la monarchie et pour l'avènement d'une Troisième République de nombreux manifestants ont scandé également des slogans pour la paix en Palestine et contre la guerre. Commencée vers 12h30 place de Cibeles la manifestation a rejoint la Puerta del Sol vers 14 heures. Un cortège très dynamique et combatif marqué par la présence de nombreux jeunes

 

Cerca de 2000 personas se manifestaron este domingo 14 de abril a mitad de día en Madrid con motivo del 93 aniversario de la Segunda República Española, contra la monarquía y por el advenimiento de una Tercera República numerosos manifestantes gritaron también lemas por la paz en Palestina y contra la guerra. La manifestación comenzó alrededor de las 12.30 horas en la plaza de Cibeles y llegó a la Puerta del Sol alrededor de las 14.00 horas. Un cortejo muy dinámico y combativo marcado por la presencia de numerosos jóvenes

2000 à Madrid ce 14 avril pour la Troisième République et la Paix2000 à Madrid ce 14 avril pour la Troisième République et la Paix
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Exposition "Anatomie du franquisme"

Publié le par ASEREF

Article de La Dépêche de Toulouse du 16 mars. On peut se réjouir de cette exposition et de ce colloque avec 25 chercheurs venus partager leurs connaissances. Juste une remarque: monsieur Godicheau ignore superbement toutes les expos et colloques organisés en France depuis de nombreuses années par les associations mémorielles, une fois de plus certains historiens estiment qu'ils ne peuvent être que les seuls à défricher les chemins de l'histoire et de la mémoire.
EMM
Exposition "Anatomie du franquisme"
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Le blog d'ASEREF reprend du service au service de l'Histoire et de la Mémoire de l'Exil Républicain Espagnol

Publié le par ASEREF

Le blog d'ASEREF reprend du service au service de l'Histoire et de la Mémoire de l'Exil Républicain Espagnol

Près de trois années sans publications, c'est long, mais ce blog reprend du service. ASEREF, notre association a malgré tout continué à organiser différentes actions mémorielles et continue de le faire. 

En préparation: notre participation aux cérémonies du 80èeme anniversaire de la libération; notre traditionnelle participation à la commémoration du Grau du Roi en honneur aux marins de l'Andutz Mendi; exposé fin mai dans un collège de l'Eure sur la retirada et le rôle des espagnols dans la résistance dans ce département; préparation d'un voyage mémoriel en Espagne dans le deuxième semestre....

Par ailleurs notre groupe ASEREF sur Facebook ASEREF Association Souvenir de l'Exil Républicain Espagnol en France | Facebook compte plus de 2000 membres et nous avons créé récemment un groupe spécifique sur Facebook Résistants Espagnols Eure et Normandie pour favoriser dans cette région l'échange d'informations et l'émergence de témoignages Résistants Espagnols Eure et Normandie | Facebook

Eloy Martinez Monegal

 

Casi tres años sin publicaciones es mucho tiempo, pero este blog está volviendo a funcionar. A pesar de todo, ASEREF, nuestra asociación ha seguido organizando diferentes acciones de memoria y sigue haciéndolo. 

En preparación: nuestra participación en las ceremonias del 80º aniversario de la liberación; nuestra tradicional participación en la conmemoración del Grau du Roi en honor de los marineros de Andutz Mendi; Presentación a finales de mayo en un colegio de la Eure sobre la Retirada y el papel de los españoles en la resistencia en este departamento; preparación de un viaje a España en el segundo semestre....

Por otra parte, nuestro grupo ASEREF en Facebook ASEREF Association Souvenir de l'Exil Républicain Espagnol en France | Facebook cuenta con más de 2000 miembros y hemos creado recientemente un grupo específico en Facebook Resistentes Españoles Eure y Normandía para favorecer en esta región el intercambio de información y la aparición de testimonios Résistants Espagnols Eure et Normandie | Facebook

Eloy Martinez Monegal

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Memoria antifranquista del Baix Llobregat" la represion franquista en Cataluña

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Bulletin de l'Amicale des Anciens guérilléros en France FFI

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Bulletin de l'Amicale des Anciens guérilléros en France FFI

Le bulletin à télécharger

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Phrases du poète Antonio Machado et hymne de la République espagnole

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Aseref le mag' de mars 2021

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Un article de La Dépêche

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Publié dans Médias

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La France doit reconnaître sa part de responsabilité dans la chute de la République Espagnole, elle doit justice et reconnaissance aux républicains espagnols

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La France doit reconnaître sa part de responsabilité dans la chute de la République Espagnole, elle doit justice et reconnaissance aux républicains espagnols

Publié dans Activités ASEREF

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Intervention en visioconférence dans une école d'une ville de la communauté de Madrid

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Publié dans Initiatives en Espagne

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Los nietos de las abuelas del exilio tendrán nacionalidad española

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Jean-François Bueno: Oran, la nostalgie et l'exil

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Jean-François Bueno est fils d'un républicain espagnol ancien responsable du parti communiste espagnol de l'Oranie , il est retraité de l'édition et a été aussi professeur d'espagnol. Ecrivain, son dernier livre "El espejo para alondras" relatant l'opération Cervantès à laquelle participa son père en 1943 est paru récemment aux éditions "triciclo editores". Il est aussi chanteur.
Nous sommes très fiers de le compter parmi les adhérents d'ASEREF qu'il a rejoint récemment. Ia réalisé un clip sur la ville d'Oran, en droite ligne de la nostalgie et de l'exil.
Il a réalisé le clip sur la ville d'Oran en droite ligne de la nostalgie
et de l'exil. Il nous le fait partager.
"Oran, cette ville si espagnole, terre d'accueil de nos parents, méritait bien que je lui dédie une chanson." nous écrit Jean-François
Oran, esa ciudad tan española, tierra de exilio de nuestros padres, merecia una cancion."
Le dernier livre de Jean-François Bueno

Le dernier livre de Jean-François Bueno

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Retour en images sur quelques unes de nos actions mémorielles 2019 - 2020

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Retour en images sur quelques unes de nos actions mémorielles 2019 - 2020
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Publié dans Activités ASEREF

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Nous voulons redonner vie à ce blog

Publié le par ASEREF

La période est difficile pour tout le monde, de nombreuses associations comme la notre sont au ralenti et nous ne pouvons mener à bien actuellement un certain nombre d'actions et initiatives. Cependant il est important que nos liens ne se distendent pas, d'une part entre adhérentes et adhérents d'ASEREF mais aussi, plus largement avec l'ensemble de la communauté mémorielle de l'exil républicain espagnol. 

A compter de ce 24 octobre nous allons alimenter à nouveau ce blog avec des informations, des contributions, des articles, des commentaires, des analyses.

Le combat pour la vérité, la justice et la reconnaissance des républicains espagnols ne doit pas prendre de pause. Nous comptons sur votre interactivité et votre réactivité, n'hésitez pas à commenter ou à nous faire parvenir des articles.

Notre groupe ASEREF sur facebook compte actuellement 1300 membres de différents pays, notamment de France, Espagne, Amérique latine...  nous recevons par ce biais une multitude d'informations que nous relayons régulièrement.

Afin de compléter notre dispositif en matière de communication, en préparation un bulletin au format PDF qui sera publié sur ce blog et qui sera transmis aux adhérentes et adhérents par mail.

 Prenez soin de vous.

Eloy Martinez Monegal

Président d'ASEREF

Publié dans Activités ASEREF

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l'association pour le souvenir de l'exil attend que l'Etat reconnaisse "l'accueil indigne" des réfugiés

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Publié dans Presse

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Les femmes dans la lutte antifranquiste le 7 mars à Sète

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Les femmes dans la lutte antifranquiste le 7 mars à Sète
Les femmes dans la lutte antifranquiste le 7 mars à Sète

Publié dans Initiatives en France

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Equipo Nizkor: la ley de Amnistía fue "una traición a las víctimas del franquismo"

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Publié dans impunité

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Pour une véritable reconnaissance officielle des républicains espagnols. Nous attendons le 25 août 2014 que le Président de la République rende l’hommage que la France n’a jamais rendu depuis 70 ans.

Publié le par ASEREF

Le 24 août 2014 un hommage officiel devrait être rendu aux républicains espagnols lors de la cérémonie du 70ème anniversaire de la libération de Paris. L’association pour le souvenir de l’Exil républicain espagnol en France (ASEREF) a pris une part importante aux côtés d’autres associations mémorielles pour ce combat pour la vérité, la justice et la reconnaissance.

En effet le secrétaire d’Etat aux anciens combattants Kader Arif rendra hommage aux soldats républicains espagnols de la Nueve le dimanche 24 août à 18h esplanade des Villes Compagnons de la Libération à Paris à l’issue d’une marche commémorative voulue par Anne Hidalgo. L’actuelle Maire de Paris, alors première adjointe, nous l’avait annoncé le 25 août 2013 à l’Hôtel de Ville après la cérémonie officielle. Elle répondait ainsi à notre demande de voir la Nueve davantage honorée. Nous la remercions d’avoir tenu cet engagement.

Le 25 août 2014 à 21h le Président de la République s’exprimera lors de la cérémonie officielle à l’Hôtel de Ville nous souhaitons que cet hommage soit intégré dans son discours lui donnant ainsi encore plus de signification. Dans ses récents discours et notamment celui du Mont Mouchet lors d’une cérémonie le Président de la République rendant hommage aux résistants d’Auvergne a parlé de « ceux venus de loin » à aucun moment il n’évoque les résistants espagnols qui ont été partie prenante des combats pour la libération dans cette région comme ils l’ont été pratiquement dans toutes les régions de France. Méconnaissance ? Oubli ? Le 25 août 2014 nous attendons du Président de la République un hommage appuyé aux républicains espagnols et cette reconnaissance tant attendue par les descendants et familles de ceux qui ont versé leur sang pour la France après l’avoir versé en Espagne toujours pour la même cause : le combat contre le fascisme pour la liberté et la paix.

Rappelons qu’Il y a maintenant deux ans le 25 août 2012, le drapeau de la seconde République espagnole a flotté officiellement pour la première fois sur le parvis de l’Hôtel de Ville lors des cérémonies de la libération de Paris en présence du Président de la République. C’est pour nous une grande fierté mais ce n’est que justice, ce drapeau qui aurait dû être présent ces 68 dernières années à chaque commémoration. Suite à cette cérémonie nous adressions au Président de la République un courrier le 8 septembre 2012 dans lequel nous demandions vérité, justice et reconnaissance pour les républicains espagnols qui luttèrent pour la liberté en Espagne et en France. Les termes de ce courrier sont plus que jamais d’actualité et nous renouvelons cette demande.

Extraits du courrier adressé au Président de la République le 8 septembre 2012 :

« L’appel des républicains espagnols, de descendants de républicains espagnols et de leurs amis à assister officiellement à ces cérémonies avec le drapeau de la seconde République espagnole a recueilli un millier de signatures en provenance de France, d’Espagne et de bien d’autres pays. Cet appel avait pour objectif de participer à cette commémoration de la Libération de paris et d’honorer les républicains espagnols de « la Nueve », la 9ème Compagnie intégrée dans la deuxième Division Blindée du Général Leclerc, qui contribuèrent à libérer la capitale et dont les chars de combat qui entrèrent les premiers dans paris le 24 août 1944 portaient le nom de batailles de la guerre d’Espagne.
L’action unie de nombreuses associations mémorielles, de leurs adhérents et sympathisants a permis ce premier pas vers la reconnaissance du rôle des républicains espagnols dans la libération de Paris, des républicains espagnols qui étaient certes dans les premiers à entrer avec les chars de la deuxième DB du général Leclerc mais qui étaient aussi dans les rues de Paris aux côtés des autres résistants et FFI pour mener le combat de la victoire.

Nous demandons la reconnaissance officielle nationale qu’attendent les républicains espagnols, leurs descendants pour le rôle qu’ils ont joué dans la libération de la France et de nombreuses grandes villes, plusieurs milliers y perdirent la vie.

Ces républicains espagnols qu’un gouvernement de la troisième République française enferma en 1939 dans des camps de concentration bien français, plusieurs milliers y laissèrent leur vie. Ces républicains espagnols déportés sur dénonciation de la police de Vichy vers les camps nazis, notamment Mauthausen, plusieurs milliers y furent exterminés. La France doit reconnaître sa responsabilité historique pour ces déportations.

Ces républicains espagnols contraints aussi au travail forcé sous surveillance policière en France dans les années quarante.

La France doit reconnaître leur rôle de libérateurs au même titre qu’elle l’a fait pour les autres résistants. Ces pages d’histoire de France occultées depuis trop longtemps doivent être intégrées dans les manuels scolaires.

Nous demandons, Monsieur le Président de la République : vérité, justice et reconnaissance pour les républicains espagnols qui luttèrent pour la liberté en Espagne et en France. »
Aujourd’hui nous réitérons cette demande à l’occasion de la cérémonie du 70ème anniversaire de la libération de Paris le 25 aôut 2014.
Eloi Martinez Monegal
Président de l’Association pour le Souvenir de l’Exil républicain Espagnol en France

(ASEREF)

le 25 août 2012 François Hollande n'avait pas eu un mot pour rendre hommage aux républicains espagnols. Le 25 août 2014 va t-il continuer à occulter cette page de l'histoire de France

le 25 août 2012 François Hollande n'avait pas eu un mot pour rendre hommage aux républicains espagnols. Le 25 août 2014 va t-il continuer à occulter cette page de l'histoire de France

le 25 août 2012 François Hollande n'avait pas eu un mot pour rendre hommage aux républicains espagnols. Le 25 août 2014 va t-il continuer à occulter cette page de l'histoire de France

Publié dans Initiatives en France

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ABDIQUER POUR REPRENDRE LA MAIN? un article de Jean Ortiz

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Depuis quelques années, en Espagne, les manifestations populaires se hérissent du drapeau républicain tricolore. Il y a une petite décennie, la République et son étendard relevaient encore du tabou, et en parler, le brandir, provoquait souvent des réactions agressives. Désormais le choix République/Monarchie est entré pleinement dans le débat citoyen. L'abdication, le 2 juin 2014, du roi Juan Carlos, négociée avec le parti populaire, de la droite, et le parti socialiste (PSOE), traduit la fébrilité de la monarchie et des classes dominantes espagnoles. En cinq ans, l'image de la monarchie s'est tellement dégradée que, pour la première fois depuis 1975, elle ne recueille l'adhésion que d'un Espagnol sur deux. Selon les sondages du Centre de recherches sociologiques, en avril 2014, les Espagnols notent 3,72 sur 10 le monarque. Tout l'édifice de la "transition", sur lequel repose la domination de l'oligarchie financière, vacille; devenu obsolète, il appelle une rapide opération cosmétique: l'abdication d'un roi empêtré dans "les affaires", finissant, et l'accession au trône d'un roi jeune, "moderne", accessible, compétent, réformateur... La crise et les saignées imposées par la "troïka" ont provoqué, et suscitent toujours plus, chez le peuple, un rejet majoritaire de la "classe politique", un discrédit des institutions, une perte de légitimité de l'Etat espagnol. Les élections européennes ont vu le bipartisme perdre du terrain (recul de cinq millions de voix) au profit notamment de "Izquierda Unida" et du jeune mouvement "Podemos". Le 22 mars 2014, la "Marche de la dignité" a inondé le centre de Madrid de plus d'un million et demi d'indignés, au cri emblématique de : "Oui, c'est possible!" L'abdication négociée du Bourbon désigné en 1969 successeur par Franco, a vu les "élites" politiques et économiques serrer immédiatement les rangs. L'heure est à préserver les "pactes de la transition": ils garantissent la "libre entreprise dans le cadre de l'économie de marché": c'est écrit dans la constitution. Médias, justice, patrons, PP et PSOE, ont rivalisé d'hommages dithyrambiques au roi qui "a octroyé aux Espagnols la démocratie". Les mots des uns et des autres sont interchangeables. Insupportable réécriture de l'histoire. Niés les dizaines de milliers d'antifranquistes morts, exilés, disparus, torturés, garrotés, emprisonnés à Burgos, à Carabanchel, communistes, anarchistes, syndicalistes, militants basques, catalans... ensevelis sous des montagnes de mensonges. Le quotidien "El País", de la multinationale socialiste "Prisa", en a rajouté des tonnes dans l'apologie, titrant son éditorial du 2 juin 2014: "Un monarque nécessaire". A qui? Le 4 juin, Juan Luis Cebrian, dirigeant de "Prisa", qualifie dans une tribune le monarque de "moteur du changement". A quand la canonisation? Le secrétaire des socialistes, le social-libéral Rubalcaba, se déclare "fier du consensus monarchique" (público.es, 3 juin 2014); les socialistes "n'entendent pas le rompre". Les grands patrons de l'IBEX 35 se sont répandus en louanges aux cris de "Vive le roi!" (El País, 4 juin 2014) lors de la remise, par Juan Carlos, du prix "Royaume d'Espagne à la trajectoire entrepreneuriale", au palais du Pardo. Le monarque a répété, comme il l'a souvent matraqué, que les contributions des patrons sont "fondamentales". Et le roi ne serait qu'un "simple arbitre"? Neutre? Tout au long des 36 ans de règne, il n'a cessé de défendre le néo-libéralisme. Les uns et les autres comptent sur le nouveau roi "Felipe Seis" (et la reine Leticia Ortiz, ex roturière) pour "diriger les changements que le pays nécessite" (et nécessaires pour redorer le blason de la Maison royale). Quid de la volonté et la souveraineté populaires? Au-delà de l'incompatibilité République/Monarchie, se pose en fait le problème de la démocratie bafouée. L'article 57.5 de la constitution oblige, en cas d'abdication, à fabriquer (sur mesure?) une "loi organique" pour assurer la succession, mais pas l'impunité du sortant. "Inviolable", citoyen au-dessus des autres, le roi l'est dans ses fonctions. Lorsqu'il n'a plus de couronne, il devient un justiciable comme les autres. Or, la "loi organique" PP-PSOE va sans doute garantir à l'abdiquant l'impunité à vie. La constitution stipule également que le roi est "chef de l'Etat". Un nouveau chef de l'Etat espagnol va donc être intronisé sans passer par les urnes. Nous sommes dans le coup d'Etat permanent. Un processus constituant vers une constitution et une République nouvelles s'impose, comme seule issue démocratique. Mais l'émergence de programmes alternatifs et la convergence des forces de transformation sociale, tardent. Brandir le drapeau républicain constitue un historique pas en avant, mais cela ne saurait suffire à la conquête d'une République sociale, plurinationale, fédérale, anticapitaliste.

Jean Ortiz Universitaire Pau (France)

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Pétition en ligne: Monarchie ou République? la parole au peuple d'Espagne

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Appel à manifester devant le consulat d'Espagne à Bordeaux

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AY CARMELA

MEMBRE DE LA COORDINATION « ¡ CAMINAR ! »

APPELLE A MANIFESTER

Le roi d’Espagne Juan Carlos vient d’annoncer qu’il abdique en faveur de son fils Philippe, prince des Asturies.

Simultanément, Mariano Rajoy, chef du gouvernement, a précisé qu’il convoquait le congrès pour ratifier cette décision. Rien de plus facile puisque la constitution exige une majorité simple qu’il détient seul avec le Parti Populaire.

Ainsi, en Espagne, on hériterait des plus hautes fonctions de l’état comme on hérite d’une propriété !

Ainsi, le Parti Populaire, parti majoritaire au congrès qui n’a recueilli que 26, 06 % des votes lors des récentes élections européennes du 25 mai 2014, avaliserait le bon vouloir du monarque et déciderait de l’avenir de l’Espagne en lieu et place de son peuple !

C’est aux peuples d’Espagne qu’il incombe de dire si cette monarchie, héritière du franquisme, obsolète, déconsidérée et corrompue, doit se perpétuer.

C’est aux peuples d’Espagne seuls qu’il appartient de se déterminer souverainement, au terme d’un processus constituant, entre Monarchie et République.

Plus que jamais nous pouvons aider les Espagnols à se réapproprier leur destin.

AY CARMELA

appelle tous les descendants des exilés de l’Espagne Républicaine,

toutes les associations mémorielles amies

tous les Républicains démocrates et amis de l’Espagne

à se rassembler mercredi 4 juin 2014 à 18 heures 30

Place Jean Moulin pour partir en cortège au Consulat d’Espagne

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A Montpellier ce 2 juin le drapeau républicain en solidarité aux peuples d'Espagne

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Ce soir à Montpellier place de la Comédie le drapeau de la République espagnole a flotté en solidarité aux peuples d'Espagne pour réclamer un référendum : monarchie ou République? Mercredi un rassemblement aura lieu à Nîmes.

Ce soir à Montpellier place de la Comédie le drapeau de la République espagnole a flotté en solidarité aux peuples d'Espagne pour réclamer un référendum : monarchie ou République? Mercredi un rassemblement aura lieu à Nîmes.

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Abdication du roi d'Espagne, communiqué d'ASEREF

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L'association pour le souvenir de l'exil républicain espagnol en France (ASEREF) suite à l'abdication du roi Jean Carlos en faveur de son fils ce 2 juin 2014 dénonce une opération de ravalement de la monarchie qui probablement voudra se doter de moyens exécutifs supplémentaires.
Mettre en place un nouveau roi serait une nouvelle usurpation de la démocratie. Les héritiers de Franco soutenus par le parti socialiste espagnol et la droite ont peur de la montée d'une exigence républicaine. ASEREF appelle à participer à tous les rassemblements qui vont se dérouler ces jours-ci organisés en France et en Espagne par des citoyens et des partis politiques de gauche tels Marea granata, Izquierda Unida Podemos et Equo, pour demander un référendum pour que le peuple espagnol choisisse s'il veut abolir la monarchie et instaurer la troisième République. La parole doit revenir au peuple après cette abdication du monarque mis en place par Franco dans un pays où les crimes du franquisme jouissent d'une totale impunité.


Nous appelons dès ce soir tous les démocrates et républicains amis de l'Espagne à participer au rassemblement à Montpellier à 19h place de la Comédie

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Abdication du roi Juan Carlos, un article de Jean Ortiz

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Putsch en Espagne

Un chef d'Etat (car le roi est en Espagne chef de l'Etat) va être désigné sans passer par les urnes!! Nous écrivons depuis des mois que la monarchie espagnole vacille, qu'elle est corrompue, illégitime, que pour la première fois dans un sondage (janvier 2014) elle est passée en dessous de la barre des 50% de sympathie, que tout l'édifice de la "transition modélique" est en crise... Et dire qu'on nous les présentaient comme "immaculées"! Le PP et le PSOE sont en Espagne plus monarchistes que le roi!!

Comme le demandaient plus de 60% des Espagnols, y compris de nombreux secteurs de droite, le roi vient d'abdiquer et de désigner "du doigt", suivant des privilèges héréditaires et totalitaires, en faveur de son fils, le Bourbon Philippe VI, frère d'une Infante mise en examen pour corruption et abus de biens sociaux.

Le roi Juan Carlos demanda jadis à Hugo Chavez de "se taire". Aujourd'hui, c'est lui, créature de Franco, qui devrait "se taire". Il revient aux Espagnols désormais de choisir, par référendum, entre République et monarchie. Tout autre fonctionnement relèverait d'un néo-franquisme insupportable. On sait que le roi verrouilla le système pour garantir l'impunité de la dictature, de ses crimes contre l'Humanité, pour protéger le capitalisme espagnol, et qu'il est depuis toujours "l'homme de Washington".

Discrédité par les scandales dans lesquels on l'a dit compromis, il vient d'abdiquer, prenant les devants par rapport à une opinion publique qui se républicanise. Ceci dit, il n'est plus "inviolable" comme le stipule la constitution à propos du monarque. Il doit donc relever de la justice ordinaire et être traduit devant les tribunaux, comme un citoyen parmi d'autres.

Si un nouveau roi devait succéder à Juan Carlos, cela relèverait du putsch.

Jean Ortiz, universitaire, Pau (France)

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MARCHE DE LA MEMOIRE ET DE LA POESIE

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Le mercredi 28 mai, à partir de 18h, Serge Pey sera à Perpignan, pour une rencontre autour de son livre

La boite aux lettres du cimetière et un apéritif dans la rue Mailly, devant la Librairie TORCATIS.

Le lendemain, jeudi 29 mai, il présentera, à Saint-Cyprien, le livre La barque de pierre, paru aux éditions Voix.

En 1939, cinq cent mille républicains espagnols arrivent à la frontière française.

Parmi eux, marche, le poète magnifique des transparences : Antonio Machado.

Le mercredi 22 février à trois heures et demie de l’après-midi, il meurt. La nouvelle de la mort du poète se répand très vite parmi les exilés catalans et espagnols. Mais aujourd’hui, beaucoup l’ont oublié. Les fonctionnaires patentés de notre civilisation de l’oubli organisent méthodiquement l’effacement de l’histoire. Une poignée pourtant se la rappelle, dans ses poings.

Dans une époque où les poèmes sont jetés dans les rigoles et les tout-à-l’égout de la marchandise, la poésie doit inventer de nouvelles pages.

Serge Pey va ainsi partir de l’avenue Antonio Machado, adresse historique de l’Université de Toulouse-Le Mirail où il anime ses chantiers d’art provisoire, et marcher jusqu’au cimetière de Collioure où se trouve la tombe d’Antonio Machado. La seule tombe du monde où est érigée une boîte aux lettres.

Depuis le mois d’octobre 2013, Serge Pey a fait écrire des centaines de lettres destinées au poète espagnol qu’il ira poster dans cette boîte aux lettres de l’espérance, à Collioure.

Cette marche de la mémoire et de la poésie, aura lieu du 16 au 31 mai. Elle sera jalonnée, à chaque étape, par des rencontres, ainsi que des lectures.

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Izquierda Unida à Montpellier au meeting du Front de gauche

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AMICAL MAUTHAUSEN CONVOCA A ALUMNOS DE TODO EL PAÍS PARA CONSTITUIR LA RED DE ALUMNOS Y ALUMNAS PARA LA PREVENCIÓN DEL FASCISMO, DE CATALUÑA

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El jueves 22 de mayo en el Molí de Mar de Vilanova i la Geltrú, alrededor de 80 alumnos y alumnas de secundaria de más de una veintena de centros catalanes se reúnen para intercambiar experiencias y mostrar su compromiso contra el fascismo

Amical de Mauthausen y otros campos ha convocado, para este jueves 22 de mayo, a alumnos y alumnas representantes de los centros de secundaria de Cataluña -integrantes de la Red de centros para la prevención del fascismo, de Cataluña- al I Encuentro de alumnos que tendrá lugar en Vilanova i la Geltrú, en la sede del Centro de Recursos Pedagógicos de la capital del Garraf.

Ante el rebrote de les actitudes fascistas y racistas en Europa y la amenaza del crecimiento de la extrema derecha, es imprescindible, desde la Amical, impulsar y potenciar el trabajo con la juventud y unificar esfuerzos. Para ello, hay que trabajar juntos, especialmente en el ámbito pedagógico, para sensibilizar en la defensa de los valores democráticos, de la tolerancia y la libertad, y para mantener viva la memoria de los que fueron los primeros luchadores y luchadoras antifascistas en Europa, los republicanos y las republicanas.

En este encuentro, la Amical reúne a profesores y al alumnado de 4º de ESO y de 1º y 2º de Bachillerato de centros que, desde hace tiempo, vienen participando en proyectos de prevención del fascismo y de recuperación de la memoria histórica, con trabajos en los propios centros y con los viajes que organiza la Asociación a los campos de concentración. Asimismo, también se han invitado a numerosos centros que recientemente se incorporan a esta labor.

Los objetivos básicos del encuentro son crear la Red de alumnos para la prevención del fascismo, de Cataluña, en el marco de la Red de centros y ciudades para la prevención del fascismo, una Red que desde el ámbito local quiere unir a la ciudadanía, las administraciones locales y los centros educativos en la defensa de los valores humanos y democráticos; intercambiar experiencias de trabajo y metodologías entre alumnos y centros (visitas a los campos, trabajos en los centros, acciones concretas, actividades artísticas, publicaciones, etc.); y definir un decálogo de ideas básicas que permita elaborar una declaración o manifiesto de los jóvenes para ser leído en todas partes el próximo Día Internacional del Holocausto, en enero del 2015.

En este encuentro se presentará también una propuesta de espacio virtual joven y un perfil de facebook, que sean las plataformas de relación, información, reflexión y debate para todo el alumnado participante.

El encuentro se iniciará a las 10:30 de la mañana hasta las 14:30, con la presencia de alumnos y profesorado, entre otros, de centros de Vilanova, Sitges, Sant Pere de Ribes, Cubelles, Gavà, Manresa, Santa Coloma de Gramanet, Sant Celoni, Barcelona o Lleida.

A la jornada asistirán también representantes del Memorial Democrático de la Generalitat y la regidora de Educación del Ayuntamiento de Vilanova i la Geltrú, Ariadna Llorens, acompañados por el presidente de la Amical.

Este trabajo en Red, promovido por la Amical, pretende ampliarse con los enlaces con centros y ciudades de todo el Estado y Europa, como Weimar o Mauthausen, donde el intercambio entre ayuntamientos, ciudadanos y ciudadanas y alumnos, puede ayudar a consolidar este espacio antifascista consistente, que evite el peligro del rebrote de la ideología nazi en el viejo continente.

Barcelona, 19 de mayo del 2014

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Deux journées qui vont compter pour "L'avenir de la Mémoire"

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La Coordination nationale d’organisations mémorielles

des descendants et amis des exilés de l’Espagne républicaine

“ i Caminar !”,

a le plaisir de vous inviter à la cérémonie officielle

de signature de sa Charte de coopération

qui aura lieu les 31 mai et 1er Juin 2014,

Espaces des diversités, 38, rue d’Aubuisson à TOULOUSE.

Conférences, débats, table ronde et spectacle seront au programme

que vous pouvez découvrir en pièce jointe.

Nous espérons avoir le plaisir de vous compter parmi nous

pendant ces deux journées intitulées “L’AVENIR DE LA MEMOIRE”.

Deux journées qui vont compter pour "L'avenir de la Mémoire"
Deux journées qui vont compter pour "L'avenir de la Mémoire"
Deux journées qui vont compter pour "L'avenir de la Mémoire"
Deux journées qui vont compter pour "L'avenir de la Mémoire"
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Francia omite a los republicanos espanoles al recordar su liberacion

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Commémoration du 8 mai : les républicains espagnols une fois de plus oubliés de l’Histoire

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Association pour le Souvenir de l’Exil républicain Espagnol en France

ASEREF

Commémoration du 8 mai : les républicains espagnols une fois de plus oubliés de l’Histoire

Après Harlem Désir, Kader Arif réécrit aussi l’Histoire

Monsieur Kader Arif secrétaire d’Etat aux anciens combattants dans son message du 8 mai 2014 a rendu hommage aux combattants artisans de notre libération. Un message lu par tous les maires de France devant les monuments aux morts lors de la commémoration du 69ème anniversaire de la victoire contre le nazisme du 8 mai 1945.

Dans son message, à propos du 70ème anniversaire de la libération (1944 – 2014), Monsieur Arif rend hommage à « ceux venus de près de 15 nations engagés dans l’opération overlord qui débarquèrent en Normandie le 6 juin 1944, ceux venus de métropole et d’Afrique du Nord engagés dans la campagne d’Italie qui entrèrent dans Rome le 4 juin 1944, ceux sous commandement du général de Lattre qui prirent pied en Provence le 15 août 1944. »

Une fois de plus les républicains espagnols sont oubliés eux qui ont été si mal accueillis en France en 1939 et qui ont contribué à la libération par leur engagement notamment dans la résistance dès les premiers moments de l’occupation nazi.

En septembre 2012 au nom de l’association pour le souvenir de l’exil républicain espagnol en France je demandais au président de la République la reconnaissance officielle nationale qu’attendent les républicains espagnols, leurs descendants pour le rôle qu’ils ont joué dans la libération de la France et de nombreuses grandes villes. Rappelons que les premiers chars de la division Leclerc entrés dans Paris le 24 août 1944 étaient pilotés par des républicains espagnols.

Ces républicains espagnols qu’un gouvernement de la troisième République française enferma en 1939 dans des camps de concentration bien français, plusieurs milliers y laissèrent leur vie. Ces républicains espagnols déportés sur dénonciation de la police de Vichy vers les camps nazis, notamment Mauthausen, plusieurs milliers y furent exterminés. Ces républicains espagnols contraints aussi au travail forcé sous surveillance policière en France dans les années quarante. La France doit reconnaître sa responsabilité historique pour ces dizaines de milliers de morts républicains espagnols, La France doit reconnaître leur rôle de libérateurs au même titre qu’elle l’a fait pour les autres résistants. Ces pages d’histoire de France occultées depuis trop longtemps doivent être intégrées dans les manuels scolaires.

Cette reconnaissance n’a toujours pas eu lieu. Pire, monsieur Harlem Désir alors secrétaire du parti socialiste aujourd’hui ministre devait lors d’une émission de télévision le 21 janvier 2013 déclarer à propos du Mali « « Juste avant cette émission, j’étais à Montreuil où nous organisions une réunion de solidarité avec le peuple malien et j’ai vu des hommes et des femmes, beaucoup de Maliens de France, qui étaient à la fois inquiets, pour leur pays, comme ont pu être des réfugiés, vous savez, des Espagnols ou autres qui ont été accueillis en France au moment où leur pays traversait des drames, ou des guerres, et qui en même temps étaient fiers de la solidarité de la France qui étaient soulagés, qui étaient reconnaissants ».

Nous écrivions alors dans un courrier de protestation « Monsieur Harlem Désir n'ignore pas l'Histoire. Ces propos ne relèvent pas d’une méconnaissance de ce qui s’est passé en 1939 lors de l’exil des républicains espagnols, ces propos confirment la volonté au plus haut niveau de l’Etat de nier certaines pages honteuses pour la France. S’il y a eu en France solidarité à l’égard des réfugiés espagnols, elle venait du peuple français et non pas des autorités gouvernementales de la troisième République.

C’est bien le gouvernement du Président du Conseil Radical-socialiste Edouard Daladier qui enferma des dizaines et des dizaines de milliers de républicains espagnols dans des camps de concentration, plusieurs milliers y sont morts.

C’est bien le gouvernement de la troisième République qui en 1939 a signé des décrets de surveillance des espagnols, qui les a fiché camp par camp. Des fiches récupérées ensuite par Vichy pour faire déporter les espagnols vers l’Allemagne nazie ou les renvoyer chez Franco.

C’est bien la France de la troisième République qui a utilisé les espagnols dans l’économie nationale pour remplacer la main d’œuvre française mobilisée par la mise en place de compagnie de travailleurs étrangers étroitement surveillées. »

Aujourd’hui en ce 8 mai 2014 un ministre de la République récidive en omettant sciemment le rôle des républicains espagnols dans la libération de la France.

Au nom de notre association pour le souvenir de l’exil républicain espagnol en France (ASEREF) j’exprime l’indignation de tous les descendants et amis de celles et ceux qui ont versé leur sang pour la liberté et dénonce cette volonté de réécrire l’histoire. Il est temps que la France reconnaissance officiellement l’apport important des républicains espagnols aux côtés des autres forces de la Résistance.

Eloi Martinez Monégal

Président de l’Association pour le Souvenir de l’Exil républicain Espagnol en France (ASEREF)

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Lettre ouverte à Anne Hidalgo et Manuel Valls pour sauver le Grenier des Grands Augustins où Picasso peignit Guernica

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Manifestation pour la troisième République le 14 avril 2014 à Madrid

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Photo Eloi Martinez

Photo Eloi Martinez

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Pour que la terre soit un bien commun

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Les signataires de cette pétition demandent :

- L'arrêt des poursuites et de la répression à l'encontre des 54 du SAT !

- L'annulation du procès et la recherche d'une solution afin que la terre devienne enfin « un buen vivir ».

Pour que la terre soit un bien commun!

Chaque personne qui signe renforce notre mobilisation. Merci de prendre une minute pour partager ce lien avec tous vos contacts:

http://www.avaaz.org/fr/petition/Junta_de_Andalucia_Larret_des_poursuites_et_de_la_repression_a_lencontre_des_54_du_SAT_2/?tCvJRcb

Ensemble, provoquons le changement,
Coordination nationale

---
Voici la pétition à envoyer à vos amis:

Pour que la terre soit un bien commun
Les associations mémorielles ci-dessous signataires, regroupées en coordination nationale, initiatrices de cette pétition, n'oublient pas qu'un des principaux points du programme de la République Espagnole était la réforme agraire, engagée en septembre 1932.

A l'époque il y avait deux millions d'ouvriers agricoles sans terre, soumis à l’arbitraire des grands propriétaires.

Aujourd'hui, la situation n'a pas beaucoup changé : 2 % des riches propriétaires possèdent plus de 50 % des terres. En Andalousie, il y a 500 000 sans terre et 37 % de chômeurs.

Les « jornaleros » organisés dans le SAT continuent cette lutte ancestrale afin que la terre revienne à ceux qui la travaillent.

C'est pour cela que les gouvernements successifs se sont acharnés et s'acharnent encore à l'encontre des syndicats agricoles et les mouvements sociaux les plus combatifs.

Pour avoir occupé de grandes propriétés laissées à l'abandon - appartenant notamment au Ministère de la Défense - 54 militants, dont le député-maire de Marinaleda Juan Manuel Sánchez Gordillo et le porte-parole du SAT Diego Cañamero, sont l'objet de plusieurs procès politiques visant à criminaliser leur action, et ainsi intimider les militants.

Ils encourent de nombreuses peines de prison et des amendes de plusieurs centaines de milliers d'euros.

Leur lutte pacifique est légitime, rejoint les valeurs que nous défendons et mérite d'être largement soutenue et popularisée.

Les signataires de cette pétition demandent :

- L'arrêt des poursuites et de la répression à l'encontre des 54 du SAT !

- L'annulation du procès et la recherche d'une solution afin que la terre devienne enfin « un buen vivir ».

Cette pétition sera adressée au gouvernement autonome régional d'Andalousie, au gouvernement espagnol, à l'ambassade d'Espagne en France, à la mairie de Marinaleda et au SAT.

Associations signataires, membres de la coordination :

Amis des Républicains Espagnols en Région Parisienne (Paris) – ASEREF (Hérault) – Ay Carmela (Gironde) – IRIS-Mémoires d'Espagne (Hautes-Pyrénées) - Memoria andando (Aveyron) - MER 47 ( Lot et Garonne) – Terre de Mémoire(s) et de lutte (Hautes-Pyrénées) - MER 64 Amicale Gurs (Hautes-Pyrénées) - MHRE 89 (Yonne)

Para que la tierra sea un bien común

Agrupadas en Coordinadora nacional, las asociaciones memoriales firmantes iniciadoras de esta petición no olvidan que uno de los principales puntos del programa de la República Española era la reforma agraria, iniciada en septiembre de 1932.

En aquella época había dos millones de obreros agrícolas sin tierra, sometidos a la arbitrariedad de los terratenientes)

Hoy en día, la situación no ha cambiado mucho : el 2% de los ricos propietarios poseen más del 50 % de las tierras. En Andalucía hay 500 000 sin tierra y 37 % de parados.

Los « jornaleros » organizados en el SAT siguen con esa lucha ancestral para que la tierra sea de los que la trabajan.

Por eso los gobiernos sucesivos se han ensañado y siguen ensañándose en contra de los sindicatos agrícolas y de los movimientos sociales más combativos.

Por haber ocupado grandes fincas sin cultivar – que pertenecen en particular al Ministerio de Defensa- 54 militantes, entre ellos el diputado y alcalde de Marinaleda Juan Manuel Sánchez Gordillo y el portavoz del SAT Diego Cañamero, son objeto de varios juicios políticos encaminados a criminalizar su acción, y así intimidar a los militantes.

Se exponen a numerosas penas de cárcel y multas de varios cientos de miles de euros.

Su lucha pacífica es legítima, coincide con los valores que defendemos y merece ser ampliamente apoyada y popularizada.

Los firmantes de esta petición piden :

- Que se abandonen las persecuciones y la represión en contra de los 54 del SAT !

- Que se anule el juicio y que se busque una solución para que la tierra acabe siendo por fin « un buen vivir ».

Esta petición será dirigida al gobierno español autónomo regional de Andalucía, al gobierno español, a la embajada de España en Francia, a la alcaldía de Marinaleda y al SAT.

Asociaciones firmantes, miembros de la coordinación :

Amigos de los Republicanos Españoles en Región Parisina (Paris) – ASEREF (Asociación por el recuerdo del exilio español en Francia, Hérault) – Ay Carmela (Gironde) – IRIS-Mémoires d’Espagne (IRIS-Memorias de España, Altos Pirineos) – Memoria Andando (Aveyron) – MER 47 (Lot et Garonne) – Terre de Mémoire(s) et de Lutte (Tierras de Memorias y Luchas, Altos Pirineos) – MER 64 Amical Gurs (Altos Pirineos) – MHRE 89 ( Memoria e Historia de los Republicanos Españoles, Yonne)


http://www.avaaz.org/fr/petition/Junta_de_Andalucia_Larret_des_poursuites_et_de_la_repression_a_lencontre_des_54_du_SAT_2/?tCvJRcb

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Espagne: funérailles de victimes du franquisme exhumées de fosses communes

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Madrid — Pour "une sépulture digne", les familles et proches de 129 victimes du franquisme dont les restes proviennent de fosses communes, ont assisté samedi à une cérémonie en leur hommage à Arando de Duero, dans le nord de l'Espagne.

Les urnes contenant les restes des 129 corps ont été déposées dans un caveau par des dizaines de personnes dont certaines portaient des drapeaux républicains, et un mémorial a été érigé en l'honneur des victimes.

"Nous recevons 129 corps de personnes qui furent assassinées entre juillet et octobre 1936", lors de la Guerre civile en Espagne (1936-1939) par les forces du général Francisco Franco, a expliqué à l'AFP Jose Maria Rojas, un porte-parole de l'Association pour la récupération de la mémoire historique (ARMH) pour la région.

Et "cette cérémonie est nécessaire pour que les victimes du franquisme puissent avoir une sépulture digne comme êtres humain, dans un lieu digne où les proches peuvent venir déposer des fleurs", souligne-t-il.

Après de longues recherches, les 129 corps ont été récupérés dans quatre fosses communes autour de cette ville de la région viticole de Ribeira de Duero, a-t-il précisé.

Ces victimes "font partie des quelque 600 personnes qui furent assassinées dans un cercle de 25 km autour d'Aranda de Duero" par les troupes de Franco, a ajouté Jose Maria Rojas.

Depuis 13 ans, des associations de victimes ont creusé pour exhumer les restes de 6.300 personnes jetées dans des fosses communes, dont 2.500 ont été identifiées.

Environ 114.000 personnes ont disparu durant la Guerre civile et les premières années de la dictature de Francisco Franco (1939-1975), selon les résultats de l'enquête ouverte en 2008 par le juge Baltasar Garzon.

Cette cérémonie intervient au moment où la pression internationale s'accentue sur l'Espagne, avec une demande d'enquête des Nations unies sur le sort de ces disparus du franquisme et une enquête ouverte par la justice argentine.

Madrid invoque une loi d'amnistie pour refuser d'ouvrir ce douloureux dossier qui divise toujours le pays.

Copyright © AFP 2013. Tous droits réservés.

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Acharnement politique et répressif contre le porte-parole national du Syndicat andalou des travailleurs (SAT)

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Acharnement politique et répressif contre le porte-parole national du Syndicat andalou des travailleurs (SAT)

Le 21 octobre 2013, vers 19h, le leader syndical des salariés, des exclus, des paysans, des "sans terre" andalous, a été capturé, comme au temps du franquisme, lors d'un guet-apens tendu par la garde civile, à hauteur de Alcala del Rio, alors qu'il rentrait d'une assemblée syndicale à Burguillos. Le syndicaliste a été transféré comme un malfaiteur à la caserne Montequinto de la garde civile, et sera mis aujourd'hui 22 octobre "à disposition" du Tribunal n°4 de Utrera, d'une justice de classe, qui le poursuit une nouvelle fois sans doute comme à l'accoutumé pour "occupation illégale de terres"(improductives), opérations de réquisition sociale dans des supermarchés...
Dans une Andalousie où de nombreuses familles ont désormais faim, où la terre est monopolisée par une poignée de grands propriétaires, où le taux de chômage atteint 37% de la population active (57% chez les jeunes), où des milliers de familles sont chassées de leurs logements par l'éclatement de la "bulle spéculative immobilière", où les banques s'empiffrent, les actions du SAT et de son porte parole, victime depuis les années soixante d'une cinquantaine de procès, de dizaines d'arrestations, d'emprisonnements répétés, d'une véritable chasse à l'homme, sont légitimes. Les pauvres, les chômeurs, les salariés, les précaires, les ouvriers agricoles, exercent pacifiquement avec le SAT leur droit à la légitime défense sociale.
Dans une Espagne saignée par les "recortes"(coupes drastiques) massifs, brutaux, imposés par le FMI, la BCE, la Banque mondiale, , l'Union Européenne...où les délinquants "en col blanc", des dirigeants et élus du néo-franquiste "partido popular", sont impliqués dans d'énormes scandales politico-financiers portant sur des centaines de millions d'euros, et paradent cyniquement en toute liberté, où des membres de la famille royale ont trempé dans des affaires de corruption, de détournements de fonds publics,en toute impunité, l'arrestation d'un syndicaliste (à l'éthique exemplaire), pionnier de Marinaleda, qui lutte depuis des décennies, corps et âme, pour les libertés, les droits des exploités, la justice sociale, est intolérable. Elle porte atteinte à la démocratie.
Liberté pour notre camarade Diego Canamero Valle! (voir sur Internet, Youtube, "Diego l'insoumis") de Jean Ortiz et Dominique Gautier)
messages de soutien à envoyer à: marigarci62@hotmail.com
Jean Ortiz
Universitaire
Pau
France

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Manifestation historique à Madrid le 28 septembre par Jean Ortiz

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Le "Mouvement des Indignés" a fait du chemin, essaimé, mûri... Il est certes divisé, sans doute moins massif, mais dans l'ensemble plus politique. Il n'existe plus à proprement parler en tant que "Mouvement". Il a éclaté en coordinations, plateformes, manifestes, groupes, tendances, mais ils sont de plus en plus nombreux ceux qui s'accordent aujourd'hui pour exiger "l'abolition de la monarchie et la mise en route d'un processus constituant.
Une centaine d'organisations de la "société civile", ex ou nouveaux "Indignés", ont créé une "Coordination 28 septembre" large, après avoir engagé un dialogue et un rapprochement avec la gauche... de gauche ("Izquierda Unida", le "Bloc national galicien" , les Basques de "Sortu", etc)
.
La "Coordination" appelle ce samedi à une manifestation qui partira de la Moncloa pour se terminer symboliquement "Plaza de Oriente" (où Franco réunissait les siens) , face au Palais Royal. La "Coordination" veut y rester le temps qu'il faudra pour exiger "l'abolition de la monarchie et la mise en route d'un processus constituant", dénoncer le caractère "archaïque, de classe et anti-démocratique" de la monarchie, "imposée expressément par le dictateur Franco".

C'est une grande première. L'affiche représente un troupeau d'éléphants en marche (clin d’œil à "la chasserie royale au Bostwana"), et porte le slogan: "Echec au roi"
Les autorités entendent "blinder" la place de Oriente et ont déployé un dispositif policier impressionnant.

Selon de récents sondages, les Espagnols considèrent que la monarchie, de plus en plus discréditée, est devenue l'un des premiers problèmes de l'Espagne, et ils la notent 3,68 (sur 10). Ce 28 septembre 2013 fera date.

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El Comunero : El himno Guerillero

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Evadés de France, internés en Espagne par Marianne Vasquez

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Evadés de France, internés en Espagne par  Marianne Vasquez

Nous inaugurons avec cet article de Marianne Vasquez les "chroniques pour faire vivre la mémoire historique". Marianne, petite fille de Joaquin Vasquez combattant républicain espagnol de La Nueve (2ème db) a été notre porte drapeau aux cérémonies de la libération de Paris le 25 août 2013. Sur la photo ci-contre le jeune républicain espagnol Joaquin Vasquez et sa petite fille Marianne dont il serait si fier aujourd'hui.

Evadés de France, Internés en Espagne

Sur la tombe de mon grand-père, Joaquin Vasquez, j’ai été intriguée par cette plaque. Je ne connaissais pas l’existence de ces ‘‘Évadés de France internés en Espagne’’. Je savais que mon grand-père avait rejoint la 2e DB, la Nueve, mais je ne connaissais pas jusqu’à ce jour ce terrible épisode de son parcours.

J’ai fais des recherches, j’ai lu des témoignages, et je suis attristée d’apprendre qu’encore une fois on a passé sous silence une période terrible de la vie de près de 70 000 hommes et femmes qui ont tenté de traverser les Pyrénées pour échapper à l’ennemi, au STO et à la France occupée, pour rejoindre la France Libre. Après le débarquement allié en Afrique du Nord, la voie ouverte par les Pyrénées et l’Espagne était la seule probable pour rejoindre les Forces françaises combattantes (FFC).

70 000 personnes ont tenté le passage, sachant qu’ils risquaient la peine de mort. 23 000 y sont parvenus, 19 000 se sont engagés volontaires et 9 000 sont morts au combat. Ceux qui ont été capturés sont morts en déportation.

Après un dangereux et difficile périple pour traverser les Pyrénées, ils ont enfin aperçu la frontière espagnole et alors qu’ils étaient persuadés d’être enfin libres, ils se sont fait arrêter par les carabiniers espagnols.

Après fouilles et interrogatoires, on les a conduits dans des prisons ou dans le camp de Miranda de Ebro. Là, c’est pour eux l’incompréhension. Incarcérés dans des conditions terribles, à même le sol, ils sont nombreux dans des cellules prévues pour une seule personne. Sous-alimentés, malades, humiliés, battus, c’est l’enfer qui va durer des semaines, des mois. Quand ils demandent à leurs geôliers quand ils pourront être libres, on leur répond avec une certaine ironie : ‘‘mañana’’ ! Mon grand-père, lui a été interné 4 mois et 29 jours. Personne ne savait ou ils étaient, pas même leurs familles.

La croix rouge a fait beaucoup pour ces internés. Une délégation espagnole a été créée et faisait office d’ambassade. Elle a permis d’améliorer les conditions de vie des prisonniers, leur a fait parvenir des colis, des vaccins. C’est grâce à eux que des négociations ont été menées à bien afin d’échanger ces vies contre du blé, du phosphate. Des convois ont été organisés pour les acheminer vers Madrid, Malaga et enfin l’Afrique du Nord. (Mon grand-père, lui, est arrivé à Casablanca. Je cherche encore à ce jour le lieu de son internement en Espagne et le nom du Cargo sur lequel il a fait la traversée, j’ai fais une demande à la Croix rouge, qui j’espère pourra me donner ces informations).

Ils ont été accueillis en héros, honorés de la médaille des Évadés de France internés en Espagne. De là ils ont choisi leur Armée, pour Joaquin, ce fut la 2e DB, la suite on la connait mieux, bien que l’histoire et les exploits de la Nueve ne soient pas assez reconnus à mon goût.

Ces engagés volontaires subiront des pertes très lourdes. Leur motivation était hors du commun, ils ont été engagés, à leur demande, dans des unités de reconnaissance, des commandos, des postes très exposés.

Cette qualité unique d’Évadé de France interné en Espagne, engagé volontaire, est la preuve d’un acte patriotique fort de résistance. Malheureusement elle n’a toujours pas donné lieu à la reconnaissance officielle.

Ces jeunes de tous horizons d’un courage exceptionnel ont été considérés comme des résistants de seconde zone. Et leur histoire a été ignorée...

Jean-Claude Beïret Montagné, lui même Évadés de France internés en Espagne, organise une cérémonie le lundi 28 octobre 2013 à 15H à l’hôtel des Invalides à Paris.

Et le 18 octobre à 15H, projection du film ‘‘La filière espagnole’’ de Guy Teyssandier. Maison des associations

2 bis rue du Château, 92200 Neuilly/Seine. Gratuit sur réservation au 01 46 55 03 33

Evadés de France, internés en Espagne par  Marianne Vasquez
Écusson «mañana», insigne des associations d’Évadés de France internés en Espagne

Écusson «mañana», insigne des associations d’Évadés de France internés en Espagne

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Soutenez le projet Carabanchel - Les ombres du franquisme

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Le roi Juan Carlos grand commis du capitalisme (par Jean Ortiz)

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Corinna mon amour, reviens, reviens, et surtout tais-toi!
Corinna, ne me quitte pas comme çà, et arrête de parler, de parler devant tout le monde. Tu vas décoiffer ma tête couronnée, salir l'immaculée monarchie, et révéler que j'ai le sens des affaires...

C'est la triste fin d'une chère idylle royale. La princesse allemande Corinna zu Sayn-Wittgenstein n'est plus, selon ses confessions à la revue people "Vanity Fair", "très proche" du roi Juan Carlos. Traduisez en langue du sud: ils ne couchent plus ensemble, peuchère. Depuis, la dame qui fut hébergée dans un pavillon princier aux frais des contribuables espagnols, qui trempa dans des "affaires", n'arrête pas de révéler quelques intimités royales... Et même des bombes politiques.

Elle balance l'éconductrice ou l'éconduite. Lisez-bien cette perle: dans les dernières décennies, les intérêts des entreprises espagnoles en Amérique latine et au Moyen -Orient ont toujours bénéficié de la "médiation" du roi qui se charge, selon elle, "de téléphoner pour décrocher les contrats les plus juteux". Et dire qu'il était au dessus de la mêlée, le monarque!

Un jour, Corinna a même croisé accidentellement "la reine Sofia". Pauvre sous-reine Corinna. Imaginez l'embarras. Quelle poisse!

L'ex-amante confie encore que depuis décembre dernier elle n'est pas revenue en Espagne, mais que son Juan Carlitos l'appelle une fois par semaine : "nous sommes restés bons amis (...) notre amitié n'est pas terminée". Elle ajoute, la perverse, l'ingrate: "Le roi est maintenant un homme âgé qui doit faire face à des problèmes de santé, et donc il a besoin du maximum d'aide". C'est pour cela qu'elle l'a sans doute plaqué.

Jean Ortiz

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Républicains espagnols assassinés à Oradour sur Glane par les nazis

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La nostalgie franquiste des jeunesses du Parti Populaire

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La CE pide sancionar la banalizacion del nazismo y el franquismo

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Sobre desaparecidos

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Joaquin et Marianne un 25 août à Paris

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Joaquin Vasquez entrait dans Paris le 24 août 1944, soldat de la deuxième db il faisait parti de ces républicains espagnols qui composaient La Nueve. Même si l'histoire offcielle minimise leur rôle dans la libération de Paris, l'histoire au final, même si cela doit prendre du temps retiendra quelques vérités, nous nous y employons.

Marianne, c'est la petite fille de Joaquin. Marianne a été porte drapeau pour les républicains espagnols et bien sûr pour son grand-père ce 25 août 2013 sur le parvis de l'Hôtel de ville de Paris.

Cette photo que nous publions c'est Joaquin et Marianne. C'est le symbole de la continuité de notre combat pour la vérité historique, pour la reconnaissance des républicains espagnols dans leur lutte pour la justice et la liberté.

Joaquin Vasquez entraba en París el 24 de agosto de 1944, soldado de la segunda db hacía partido de estos republicanos españoles que componían la Nueve. Aunque la historia offcial minimiza el papel de los republicanos españoles en la liberación de París, la historia al final, aunque esto sera largo retendrá algunas verdades, nosotros actuamos para esto.

Marianne, es la nieta de Joaquin. Marianne fue abanderada para representar los republicanos españoles y por supuesto para su abuelo este 25 de agosto de 2013 sobre la plaza del ayuntamiento de París.

Esta foto que publicamos es Joaquin y Mariana. Es el símbolo de la continuidad de nuestro combate para la verdad histórica, para el reconocimiento de los republicanos españoles en su lucha por la justicia y la libertad.

Joaquin et Marianne un 25 août à Paris

Publié dans Paris 25 Août 2013

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Retour à Paris en images

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Merci à Vincent Kervel pour ces très belles photos, merci à Marianne pour les avoir mises en valeur, merci aussi Marianne d'avoir porté fièrement le drapeau des espagnols qui ont lutté pour la liberté de tous

Merci à Vincent Kervel pour ces très belles photos, merci à Marianne pour les avoir mises en valeur, merci aussi Marianne d'avoir porté fièrement le drapeau des espagnols qui ont lutté pour la liberté de tous

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Diego l'insousmis

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